DEUX ERREURS EN UN SEUL VERSET

Nous sommes dans Matityahou (mathieu) 23: 34. Les pharisiens  ainsi que les sophérim affrontent une harangue forte faisant référence à ce qui devrait se produire par la suite. Je vous laisse lire le contexte.

Premier soucis: 

Ainsi retombera sur vous TOUT LE SANG JUSTE  versé sur la terre, DEPUIS le sang d'Abel, le juste... 

Or nous lisons dans Ezechiel 18:19 ceci :

C'est la personne qui pèche qui mourra : le fils ne portera pas la faute du père, ni le père la faute du fils; la justice du juste est imputable au juste, la méchanceté du méchant au méchant. 

Comment ces pharisiens et autres docteurs de la Torah, (certes en faute sur bien des points essentiels) pourraient-ils être tenus pour responsables de la faute de leurs ancêtres, en commençant par l'histoire d'Abel ? 

Deuxième soucis , et non des moindres, la suite du verset : 

...jusqu'au sang de Zecharyah (zacharie) ben Berekhyah, que vous avez tué entre le sanctuaire et l'autel. 

Sauf qu'il y a erreur sur la personne: ce n'est pas le bon Zacharie qui est cité. 

C'est Zacharie fils du prêtre Jeoïada qui a été lapidé selon II Chroniques 24 verset 20 et suivants. 

Zacharie fils de Berachiah, le prophète n'a prophétisé que la deuxième année de Darius, fils d'Artachsasta, pendant la captivité en Babylone.

L'erreur est connue du côté des juifs et des exégètes; c'est bien après que les auteurs du nouveau testament ont repris la même erreur.

Question : Si le fils déifié était vraiment ce que prêtant le christianisme, il n'aurait jamais fait cette erreur d'autant qu'il est dit de lui qu'il serait "parole faite chair". 

Et que dire du fait que les "écritures sont inspirées d'Elohim" quand de telles erreurs sont relevées avec un écart entre les deux zacharie de plus de 250 ans ? 

Enfin questions subsidiaires : 

Donc comme le poids des fautes va d'Abel à l'histoire de Zacharie, les pharisiens ne supportent plus les fautes en dehors de cette période, pourquoi ? 

Que devons nous faire aussi et surtout de Chémot (exode) 34:7 :

"...il conserve sa faveur à la millième génération; il supporte le crime, la rébellion, la faute, mais il ne les absout point: il poursuit le méfait des pères sur les enfants, sur les petits-enfants, jusqu'à la troisième et à la quatrième descendance." ?