PESSAH: PAVE DANS LA MARE

Ici nous aborderons un questionnement qui va sans aucun doute secouer pas mal dans les chaumières. 

Suite aux discutions internes de notre kehila petite certes mais aussi nationale et "internationale", une brebis est allée vérifier dans MatitYahou chapitre 26 verset 28, l'histoire de PessaH et la coupe de vin tendue par YaHshoua. 

Nous lisons que le vin est présenté comme le Sang de celui qui meurt pour sauver un grand nombre. Là il faut regarder d'office dans la Parole, le Tanakh, la Torah; d'emblée se pose la question (merci à la Brebis qui a soulevé le problème) : 

Comment se fait-il que l'on devrait boire une coupe symboliquement transformée en Sang alors que la Torah est formelle , nous ne devons en aucun cas absorber le Sang. Lire ou relire Dvarim 12: 23 et suivants. 

D'aucuns vont rétorquer qu'il est dit de ne pas manger le sang avec la chair mais qu'il n'est pas préciser "boire". Or à PessaH on nous dit que YaHshoua aurait également rompu le pain en disant "ceci est mon corps, prenez et mangez" MatYaHou 26: 26-29. 

Donc Il y a bien ici la chair et le sang mangés ensemble...Là nous avons un réel soucis. D'un côté YHWH interdit l'absorption du sang et surtout lors des sacrifices expiatoires et de l'autre un "agneau humain" aurait le droit de nous faire boire son sang ?

La version Chouraqui parle de Pacte (encore plus parlant quand on connait le dessous de l'affaire). Donc nous avons un écrit qui relate un évènement dont l'auteur aurait parlé de Pacte signé par SON SANG... J'ai pensé au Vampirisme. Une autre brebis de faire le parallèle d'avec des pratiques occultes et de dire "en fait on n'est pas cannibale, on mange pas de la chair humaine"...

Le vampirisme consiste à boire le sang d'une personne croyant que sa force et son esprit viendront renforcer sa propre personne...A méditer

Revenons à la Torah. 

Nous ne trouvons nulle part écrit dans la Torah qu'un jour le MashiaH devra nous faire boire son sang et encore moins transformer le pain en "son corps" afin que soit lavés les péchés d'un plus grand nombre. 

Là aussi nous avons un questionnement qui s'impose: Dans les Ecritures hébraïques deux notions surgissent 

1) Moshia 2) MashiaH. 

A la lecture des traductions greco-romaines il devient évident que les scribes antisémites traducteurs ont fait un mélange, un raccourci qui va, de fait, porter à confusion et participer à la naissance d'un "nouveau testament, d'un pacte, d'une nouvelle alliance" bien loin de la Torah, du Tanakh. 

Je m'explique : 

Nous lisons dans IshaYahou 43 :3 "Ils oublièrent leur Sauveur" et au verset 11 : "C'est moi, moi, YHWH, et en dehors de moi il n'y a point de Sauveur". 

Le mot hébreu, ici, est Moshia et non MashiaH. 

C'est YHWH qui parle, comment pourrait-on avaliser le fait que des siècles plus tard, il y aurait un autre Sauveur que YHWH ? Pourquoi faire dire à un prophète que YHWH est le seul sauveur pour ensuite envoyer un autre sauveur que YHWH ? 

Par contre le mot MashiaH , bien présent dans le Tanakh, signifie "l'oint". 

Qui étaient oints à l'époque du Tanakh ? Les rois et les cohanims, même les prophètes. Une lecture minutieuse fait apparaître que nulle ne pouvait être envoyé par YHWH s'il n'était pas MashiaH, c'est-à-dire oint. 

Est-ce pour autant qu'ils étaient Sauveurs ? 

La venue du MashiaH mettra tout d'equerre en tant que Oint reconnu par le monde entier mais le Seul qui Sauve est bel et bien YHWH. 

Concernant PessaH si l'on accepte le "procédé" de la "chrétienté" à savoir boire le sang et manger le corps, quid de l'obligation de faire Kippour puisque c'est une convocation sainte immuable à perpétuité Lévétique 16:30-31 "rouqat aolam": Loi perpétuelle. 

Il n'est pas dit qu'un jour plus besoin de kippour parce qu'un homme changera son verre de vin en sang et que son corps sera le morceau de pain présenté en partage, pour laver le sang d'une multitude...

C'est une pratique ésotérique des catholiques lors de leurs messes avec l'hostie...En pratiquant et kippour et ce rituel, on se retrouve avec deux actes annuels de lavage de péchés, comme le soulève une autre brebis : Kippour et PessaH...Et là pour le coup on est complètement hors Torah. 

PessaH doit être conforme à la Volonté d'Elohim, c'est la Fête commémorative de la Sortie d'Egypte, Kippour le Grand Pardon pour quiconque accepte la Torah, les commandements, et pratique Shabbat "signe entre mon peuple et moi dit YHWH". 

Il ne nous reste donc plus qu'à sonder la Torah, l'ordonnance d'Elohim et suivre ce qu'Il a dit pour pratiquer PessaH. Le reste appartient à chacun devant YHWH. 

A méditer.